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Greet Vanderheyden

Business Developer Sustainability Services

Il y a six mois, Greet Vanderheyden a accédé au tout nouveau poste de Consultant Sustainability. Sa mission ? Mettre en place une politique de durabilité forte chez Arcadis. Où en sommes-nous en matière de durabilité et quelle orientation prend Arcadis pour un avenir durable ?

Retour six mois en arrière : comment se sont passés vos débuts chez Arcadis ?

C’était bien sûr très particulier vu la situation actuelle. Mais malgré le coronavirus, mes débuts ont été fantastiques. Le moment ne pouvait pas être mieux choisi étant donné que la durabilité est désormais en tête des priorités de la nouvelle stratégie mondiale annoncée par Peter Oosterveer en novembre. De nombreux collègues sont enthousiastes, le projet est largement soutenu par la direction et la demande des clients augmente fortement. C’est donc une période passionnante pour prendre mes fonctions de Consultant Sustainability.


« Si nous voulons vraiment faire le grand saut dans le développement durable, nous devons oser franchir un pas supplémentaire »


Quel était le premier point à l’ordre du jour ?

Déterminer à quoi ressemble la durabilité pour Arcadis et quelles sont les possibilités. Aussi bien en interne qu’en externe. Pour nos clients, nous mettons principalement l’accent sur la « conformité ». J’entends par là que nous veillons à ce qu’ils soient en phase avec les législations les plus récentes. Mais pour renforcer notre impact sur la durabilité, nous devons oser aller au-delà de la "conformité".


Avec quoi comme tremplin ?

Il en existe plusieurs, en fonction de l’expertise de nos équipes, comme la durabilité des produits, la construction circulaire, la biodiversité et les solutions fondées sur la nature. Sustainability advisory constitue un tremplin central dans le cadre duquel nous proposons à nos clients un processus couvrant plusieurs domaines d’activité afin d’intégrer pleinement la durabilité dans leur entreprise ou leur projet. C'est ce que nous faisons actuellement pour un client du secteur automobile. Le groupe veut rendre durables ses 2 500 showrooms européens à l’horizon 2050. Mais qu’est-ce qu’un showroom durable ? À l’heure actuelle, nous menons avec le constructeur une réflexion afin d’établir ensuite une feuille de route claire.


« L’équipe durabilité belge a fait peau neuve cette année afin que nous ayons une vision claire, tant en interne qu’en externe »


Et en interne ?

En interne, la durabilité est aussi un sujet important et nous avons une équipe qui s'efforce chaque jour de réduire nos émissions de CO2. Il s’agit par exemple de continuer à verdir notre parc automobile, mais aussi de déterminer comment réduire encore davantage nos émissions de CO2 et comment améliorer la visibilité de notre engagement en faveur du développement durable dans notre environnement de travail


Quelles opportunités voyez-vous pour Arcadis?

Plus de coopération au niveau européen, assurément. En Belgique, nous avons beaucoup d’expertise; il serait dommage de la circonscrire aux frontières de notre pays. En unissant nos forces à celles du Royaume-Uni et des Pays-Bas, par exemple, nous pouvons aussi toucher des clients européens plus importants. En termes de durabilité, il est dès lors possible d’en faire plus.


Vous disiez que les clients sont davantage demandeurs de développement durable. Quelle en est la raison ?

C’est exact. Il y a cinq ans, la durabilité était encore « du bonus » et il fallait souvent convaincre les entreprises de sa valeur ajoutée. Aujourd’hui, on observe quelques tendances importantes qui ont renforcé le sentiment d’urgence. Tout d’abord, les effets du changement climatique sont aujourd’hui bien visibles et perceptibles. Les autorités prennent en outre des mesures plus directes, comme la directive européenne relative aux plastiques à usage unique (la suppression des pailles en plastique, entre autres). Qu’un objectif aussi ambitieux soit appliqué aussi rapidement et efficacement est sans précédent. De plus, la demande de la société pousse également de nombreuses entreprises dans une direction durable. Demain, les consommateurs ne s’intéresseront plus aux sociétés qui ne développeront pas leurs produits de manière durable. Les réseaux sociaux n’ont fait qu’amplifier cet effet, puisqu’il suffit de quelques clics pour déclencher un boycott.


Que souhaitez-vous absolument accomplir dans les années à venir ?

Je vais déployer au niveau mondial le concept de science-based targets. Jusqu’à présent, les entreprises étaient libres de fixer leurs propres objectifs en matière de durabilité. Mais souvent, ils ne vont pas assez loin. Les science-based targets sont fondés sur la science et sur ce qui est nécessaire pour la planète. Il s’agit d’un très grand changement, mais des objectifs ambitieux sont indispensables si nous voulons un avenir viable.


Il faut joindre le geste à la parole, comme on dit. Comment adoptez-vous un mode de vie durable ?

Je roule en voiture électrique depuis maintenant cinq ans. Avec des hauts et des bas, car il m’est arrivé un jour de me retrouver devant une borne de recharge défectueuse alors qu’il ne me restait que 7 km de batterie (rire). Cependant, prendre conscience de ce qu’on fait est en réalité le premier pas dans la bonne direction.


Un dernier conseil de durabilité à nous donner?

Saviez-vous que 30 % de notre empreinte personnelle provient de ce que nous mangeons ? Une alimentation plus locale et plus végétale permet déjà de la réduire considérablement. Cela ne veut pas dire que nous devons massivement devenir végétariens. Moi aussi j’aime manger de temps en temps un bon steak-frites. C’est à chacun de décider. Comme pour tout, la règle d’or reste néanmoins la même : avec modération. Adopter un mode de vie durable, ce n’est pas renoncer à un mode de vie confortable, mais gérer plus intelligemment les ressources dont on dispose.


À propos de Greet

Greet a étudié la communication d’entreprise et a occupé pendant cinq ans un poste commercial. Le fait que nous consacrions beaucoup de temps et d’énergie à notre travail l’a amenée à réfléchir à la manière d’y donner plus de sens. Elle a donc voulu mettre à profit dans un cadre professionnel l’intérêt pour un mode de vie durable qu’elle appliquait déjà chez elle afin d’avoir plus d’impact. Elle a encore obtenu un master en sciences de l’environnement et a commencé à travailler comme Sustainable Development Manager chez Alpro. En 2020, elle a rejoint Arcadis pour mettre son expertise au service de la réalisation de nos ambitions, et celles de nos clients, en matière de durabilité.