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SEPT 07, 2023 | Communiqué de presse

La sécurité des usagers faibles de la route ne se résume pas à des mesures isolées

Les frictions et les incidents entre ces usagers sont innombrables. Par exemple, le nombre d'accidents impliquant des speedpedelecs n'a jamais été aussi élevé, tandis que le nombre total de victimes de la route dans notre pays diminue. La rentrée scolaire amène également des centaines de milliers d'enfants à vélo et à pied sur la route pendant les heures de pointe, ce qui aggrave encore le risque de conflits sur les pistes cyclables et les trottoirs étroits. Le bureau d'études Arcadis explique où le problème réside et quelles pourraient être les solutions.

Les propositions isolées qui ont récemment fait les gros titres, telles que des limitations de vitesse pour un mode de transport, ne suffisent pas. Il faut adopter une approche globale. Une infrastructure adaptée est cruciale, mais il est également primordial de mieux connaître le code de la route et de comprendre les autres types d'usagers de la route.

De nouveaux projets accordent déjà l'attention nécessaire aux usagers faibles de la route. L'erreur fondamentale dans la majorité des conceptions de réseaux routiers du passé est que l'on a toujours pensé du point de vue de la voiture, ce qui a conduit à lui accorder une place disproportionnée par rapport aux autres modes de transport. Il est impossible de créer de l'espace supplémentaire dans nos noyaux urbains densément construits. Cela crée une situation où un avantage pour une partie doit nécessairement entraîner un inconvénient équivalent pour une ou plusieurs autres parties. Ainsi, les cyclistes et les piétons doivent se disputer farouchement les (étroites) voies mixtes. Personne ne pouvait prévoir à l'époque que d'autres modes de transport tels que les vélos électriques, les speedpedelecs, les vélos cargo et les trottinettes se développeraient à grande échelle.

Arcadis plaide en faveur de pistes cyclables plus larges, avec un minimum d'un mètre de large par cycliste. Il est également nécessaire d'accorder plus d'attention à l'infrastructure pour les piétons et de créer des voies clairement séparées pour différents types d'utilisateurs. Cela signifie que les cyclostrades devraient avoir une largeur de 5 mètres, avec des bandes de 4 mètres pour les cyclistes et 1 mètre pour les piétons qui pourraient emprunter ces voies cyclables. De plus, une bande de sécurité est nécessaire de chaque côté de la piste, même déminéralisée. Les sorties et les intersections entre les rues et les pistes cyclables doivent également être rapidement traitées. Pour augmenter la sécurité routière, les infrastructures adéquates peuvent réduire la vitesse de tous les usagers de la route à ces endroits.

La manière dont l'infrastructure pour les cyclistes et les piétons est planifiée mérite également une plus grande attention. Les investissements suivent généralement les routes publiques existantes et ne couvrent qu'un nombre limité de kilomètres, ce qui signifie que les usagers faibles de la route se retrouvent parfois soudainement entre les voitures et les camions à la fin d'une nouvelle piste confortable. Arcadis plaide enfin pour examiner le réseau routier existant et déterminer les ajustements nécessaires pour répondre à ces nouveaux besoins et offrir une plus grande clarté aux usagers de la route. Il est en effet important qu'un conducteur puisse comprendre facilement l’aménagement.

La connaissance du code de la route et son application sont également des aspects importants de la solution. Tout le monde ne maîtrise pas toujours les droits des autres usagers de la route. La connaissance des règles de circulation dans une rue cyclable n'est par exemple pas encore acquise par tous. Autre exemple, les speedpedelecs ne sont pas obligés de circuler sur la piste cyclable lorsque la vitesse maximale ne dépasse pas 50 km/h, ce que de nombreux automobilistes ignorent. La vitesse reste un point d'attention. Une limite de vitesse maximale n'est pas une limite de vitesse minimale. Les cyclistes commettent également des erreurs lorsqu'ils ignorent la piste cyclable ou ne réduisent pas leur vitesse aux endroits dangereux, tels que les passages pour piétons, les rues scolaires ou les abords des gares. Il est donc nécessaire de faire respecter le code de la route, tant pour les conducteurs automobiles que pour les autres usagers de la route.

La dernière pierre angulaire importante d'une situation routière sûre est la compréhension et le respect des autres usagers de la route. Cela peut sembler un peu abstrait, mais c'est un élément crucial. En effet, l'inconnu est souvent ignoré. Des tests récents où les automobilistes ont suivi une formation courte sur la conduite d'un vélo électrique ont accru leur prise de conscience de la dangerosité pour les cyclistes de certains manœuvres qu'ils effectuaient avec leur voiture. Les conducteurs de trottinettes et de vélos électriques ne sont pas toujours conscients des conséquences de leur comportement sur les autres usagers de la route. Il en va de même pour les piétons. Il est également important que les cyclistes choisissent le meilleur itinéraire avant de partir. Les investissements dans de nouvelles infrastructures cyclables sont en plein essor, mais les nouvelles cyclostrades et les points-nœuds ne sont pas encore largement connus du grand public. En utilisant des applications et des cartes de nœuds, les cyclistes peuvent planifier un itinéraire sûr et efficace.

Nous devons nous éloigner de l'illusion que des mesures isolées telles qu'une limitation de vitesse locale pour un seul mode de transport ou la construction de quelques kilomètres de pistes cyclables amélioreront durablement la sécurité routière. Il faut adopter une approche intégrée, où les investissements dans l'infrastructure, la connaissance du code de la route, le contrôle et l'application des règles, ainsi que le respect mutuel, vont de pair. Les autorités augmentent progressivement les investissements dans de nouvelles infrastructures. Mais la voiture reste encore trop souvent la reine. Le citoyen a également un rôle important à jouer en connaissant le code de la route et en respectant les autres usagers de la route.Ophélie Durand, experte en mobilité chez Arcadis Belgium.

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ARCADIS
Katrien Hermans
Marketing & External Communication Manager
Tel.: +32 496 19 90 97
E-mail: katrien.hermans@arcadis.com

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